Alioune DIOUF, inspecteur du Trésor au grade de Docteur d’Etat avec mention très honorable

Alioune Diouf, Inspecteur du Trésor, Chef du Bureau des Négociations de Financement à la Direction de la Dette publique de la DGCPT, a soutenu avec brio sa thèse de Doctorat d’Etat qui a pour sujet “La fiscalisation du secteur informel au Sénégal“.

Le jury dirigé par le Professeur Abou KANE, chef de département Economie de la Faculté des Sciences économiques et de Gestion (FASEG) de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, a décerné à Alioune DIOUF la mention « Très Honorable ».

En guise de soutien et de solidarité à M. Alioune DIOUF, la famille de l’administration du Trésor, plus particulièrement les agents de la Direction de la Dette publique a assisté à cette cérémonie académique tenue à l’amphithéâtre B de la FASEG. Parmi ces soutiens, on note la présence de Monsieur le Directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, Cheikh Tidiane DIOP, de son Coordonnateur M. Abdoulaye SAMB, et du Directeur de la Dette publique, M. Babacar CISSE.

Au nom du Directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, M. Abdou SEYE, conseiller technique a félicité le nouveau Docteur en économie lequel, sur le plan professionnel, est un modèle qui a toujours accompli avec succès les missions qui lui sont confiées. Au sein de la Direction de la Dette publique, il joue un rôle éminemment important précise le Conseiller technique qui ajoute ne pas être surpris par cet honneur.

Auparavant, le récipiendaire a tenu à remercier les autorités de la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor pour lui avoir permis de mener ses recherches sans anicroche. Il a confondu dans ses remerciements sa famille, particulièrement son épouse qui a été compréhensive.

Dans sa présentation devant les membres du jury, M. Alioune DIOUF a soutenu que le Secteur informel au Sénégal, malgré son poids dans l’Economie (41,6% du PIB), et sa capacité à générer des revenus, se caractérise par la faiblesse de son imposition (moins de 3% des recettes fiscales) en dépit de l’introduction de la Contribution globale unique (CGU) en 2004. Il a ajouté que les études précédentes se sont focalisées sur les caractéristiques et les conditions d’existence dans le secteur informel et, se contentent de constater la faible imposition du secteur sans pour autant aborder complètement les facteurs explicatifs du paiement des impôts.

Alioune DIOUF a tenté, à travers sa thèse, d’identifier les déterminants de la fiscalisation du secteur ainsi que les leviers d’accroissement des recettes fiscales du secteur informel.